FRANCOPHONIE
Sa priorité, maintenant, est d’écrire. Après avoir relaté l’immigration portugaise dans une trentaine de films – dont et José Vieira raccroche. Il y a des choses qu’un film ne peut ni dire ni montrer, confie par téléphone le cinéaste né en 1957 au Portugal et arrivé en France dans le bidonville de Massy, à l’âge de 7 ans. Même avec cette voix off poétique qui est à l’origine de son premier livre, qui paraît aux éditions Chandeigne dans la nouvelle collection « Brûle-frontières ». L’ouvrage est intitulé comme l’un de ses films : . Il est en fait composé de cinq textes, dont certains portent d’autres titres de films, comme s’ils en constituaient la part manquante. José Vieira veut mettre de la littérature là où il y a une absence de récits. Un comble pour une immigration portugaise en France qui concerne 700 000 personnes dans les années 1950-1970. affirme-t-il. Où l’on ne peut pas faire d’histoires, au risque de ne pas faire Histoire.