Paris Match. Dans quelles circonstances êtes-vous entré en contact avec Diane Foley ?
Le jour même de l’exécution de James Foley, un ami m’a envoyé une photo de lui en Afghanistan en train lire mon roman “Et que le vaste monde poursuive sa course folle”. J’étais bouleversé ! J’ai alors sorti cette image sur mon imprimante, je l’ai accrochée au mur, dans la pièce où je fais du yoga. À force de la voir tous les jours, je me suis décidé à écrire un mail à sa mère en lui disant que, si elle entreprenait d’écrire un livre sur James, je me ferais une joie de l’aider. Pas de réponse. Cinq ans et demi plus tard, on entre enfin en contact : elle n’avait pas reçu mon message ! Je suis alors allé chez elle, dans le New