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Après avoir animé à trois reprises la cérémonie des César, elle en prend la tête pour sa 49e édition
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Quel que soit son rôle, elle y apporte son grain de folie et de fantaisie
Les seules choses qu’elle prend vraiment au sérieux, c’est la mode et la cuisine, deux domaines qu’elle maîtrise admirablement. Le reste… elle préfère en rire mais pas n’importe comment : la causticité n’empêche pas l’éthique. Aussi pudique et maniaque dans la vie qu’espiègle et délurée sur scène, cette farouche Normande a su transformer son don de l’observation et ses névroses en carrière. Depuis plus de trente ans, celle pour qui la bonne humeur tient de la courtoisie élémentaire reste ferme sur ses principes : « Être libre et continuer à me foutre de la gueule du monde. » Mais toujours très poliment.
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Interview Marie-Laure Delorme
Paris Match. Vous avez déjà été à trois reprises maîtresse de cérémonie des César. Cette année, vous êtes présidente et non animatrice de la soirée. Avez-vous le trac ?
Valérie Lemercier. Le trac est un sentiment qui m’est familier. J’ai toujours pensé qu’il était lié au sens des responsabilités. J’ai d’ailleurs hésité à accepter la proposition de l’Académie des César, car je pensais ne pas pouvoir y arriver. J’ai de plus en plus le trac avec le temps et il peut même réussir à me paralyser. Je peux l’éprouver pour les petites choses de la vie, comme sortir de chez moi, assister à un spectacle, car alors je le ressens pour les autres, ou me rendre à un dîner. Je tente de lutter contre le trac en anticipant le maximum de choses. Je note tout.
Êtes-vous superstitieuse ?
Avoir quelques superstitions est rassurant.