Adhérent au Parti socialiste jusqu’en 2016, Gabriel Attal est entré dans l’arène politique pour faire campagne aux côtés de Ségolène Royal en 2007. L’, le, tout en défendant l’idée d’un État aux côtés des plus modestes pour leur garantir un , sont des valeurs qui ont ancré Gabriel Attal dans la conviction que le sentiment d’appartenance à la nation était un ciment essentiel. Mission qu’il prolongea avec la mise en place d’un Service national universel (SNU), qu’il souhaiterait généraliser. On retrouve cette ascendance patriotique dans sa passion pour Clemenceau, figure d’une gauche réformiste, sociale mais hostile au collectivisme jauressien et intransigeante sur la défense de la laïcité. Ambitieux, conquérant, sans doute convaincu d’avoir une destinée hors du commun, Attal connaît par cœur l’histoire de Napoléon Bonaparte, que son père lui a fait découvrir dès l’enfance. Un petit corse chétif, ne parlant pas français à son arrivée sur le continent, moqué par ses camarades de l’école militaire de Brienne, qui lui voyaient un sombre destin. avait-il répondu à un camarade inquiet pour sa santé. À la sortie de son collège militaire, âgé d’à peine 16 ans, Bonaparte était déjà élevé au grade de lieutenant d’artillerie. Une précocité inspirante.
