e 10 mai 1924, elle voyait le jour à Catane, en Italie, au sein d’une famille socialiste, anarchiste et férue d’arts. D’abord comédienne, Goliarda Sapienza et sont publiés, ce n’est pas le cas du magnifique , rédigé entre 1967 et 1976. Elle connaît de violentes dépressions, les asiles psychiatriques, et la prison pour un vol de bijoux, mais, pour celle qui pensait que “les choses non dites pourrissent à l’intérieur de nous”, ne plus écrire n’est pas envisageable. Jusqu’à sa mort, en 1996, elle couche sur papier des destins, y compris le sien. La gloire littéraire sera posthume, avec dont la publication est initiée par son dernier compagnon. Depuis quelques saisons, les éditions Le Tripode se consacrent à la rééditer. Leur dernière parution, , est un passionnant recueil de microfictions. Pour le mois de mai, sont prévues des correspondances (après ses superbes ) et une bio signée par sa traductrice Nathalie Castagné. Pour célébrer le centenaire de sa naissance, est mis en scène au théâtre par Ambre Kahan, un docu est diffusé sur Arte, une chorégraphie sera présentée à l’automne par Alma Palacios et Manon Parent. Le corpus de Sapienza brille par sa plume alerte, féministe, moderne et son authenticité.
l’écrivaine: GOLIARDA SAPIENZA
Jan 24, 2024
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