Sur les pas de Patricia Highsmith

’ÉTAIT EN JANVIER 1992, nous avions rendez-vous avec la pionnière du roman noir américain, Patricia Highsmith, chez elle en Suisse, dans le canton du Tessin, à l’occasion de la sortie de , cinquième et dernier tome de sa « Ripliade ». Après avoir pisté un postier, nous avions fini par dénicher son incroyable bunker, bâtisse aux ouvertures étroites comme des meurtrières, conçue pour la plus mystérieuse des vivait en recluse avec ses chats et ses escargots. Une fin de vie trompeuse. Car Patricia Highsmith ne fut pas toujours cette taciturne ténébreuse à la santé déclinante. Loin de là.