L’ex-ministre de la Justice signe son grand retour au gouvernement. Sa mission : s’affranchir de l’entre-soi parisien
La partante ne lui a rien laissé, pas même l’organigramme des services du ministère. Rachida y décèle un mépris de classe
Par Catherine Nay
En milieu d’après-midi, le 11 janvier, Nicolas Sarkozy effectue son jogging quotidien. Son téléphone vibre. Il décroche. « Allô. Bonjour Monsieur le président, c’est Rachida. Je voudrais juste avoir votre avis. Le président Macron me propose le ministère de la Culture, j’y vais ou pas ? » La réponse fuse. « Bien sûr, tu fonces. Tu vas apporter de l’énergie dans ce ministère. Et puis, n’oublie pas que le monde de la culture, ce sont d’abord les Français. » La future ministre raconte : « Avant d’accepter, j’avais averti le président : “Je veux d’abord que ma fille, Zohra, soit d’accord et ensuite avoir le feu vert de Nicolas Sarkozy.” » « Une fois que tu l’as eu, je te confirme », lui rétorque le président. Les deux conditions, Zohra et la bénédiction de Nicolas Sarkozy, étant remplies, tope là.
« Avant d’accepter, je voulais que ma fille soit d’accord, puis avoir le feu vert de Nicolas Sarkozy »
Tiens, Emmanuel Macron et Rachida Dati se tutoient ? (Ce