Quand j’étais en classe de 3e, le français n’était pour moi qu’une forte motivation pour communiquer avec un professeur stagiaire qui était venu dans mon école, à Piatra Neam, une petite ville près de Ia i, la deuxième ville de Roumanie après Bucarest. Il m’intriguait, avec son accent français qui m’était encore inconnu. Ainsi, apprendre cette langue a été comme une décision vite prise, inconsciente, qui avait pour finalité des échanges amicaux. Tenant compte de cette raison, j’ai décidé que dans mon parcours de professeure de français, mon but serait avant tout de motiver mes apprenants à aimer cette langue et à la choisir presque inconsciemment. N’est-il pas beau de se dire, après des années, que le français n’était pas un choix du moment, mais une certitude dès le
« POUR MES ÉLÈVES LE FRANÇAIS DEVIENT UN ALBUM DE VISAGES »
Jan 08, 2024
4 minutes
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