ouvenez-vous. Il y a tout juste un an, Bertrand Kern, maire (PS) peu connu d’une ville limitrophe de Paris, accédait à la notoriété mondiale en rebaptisant sa commune, Pantin devenant « Pantine ». Deux millions de personnes ont visionné la vidéo tournée à l’occasion de ses voeux, certains se sont gentiment moqués, d’autres se sont insurgés contre cette tendance « au grand n’importe quoi » féministe, quelques-uns rient encore du même exercice appliqué à Bordeaux, Mâcon ou Juan-les-Pins. L’expérience de l’élu, qui n’a rien d’un extrémiste, est révélatrice d’une époque où tout est symbole. Et où l’attribution des noms de rue et de lieux publics est, pour certains, la continuation des batailles politiques contemporaines par d’autres moyens. Il y a quelques mois, à Strasbourg, l’association Osez le féminisme a, en une nuit, féminisé 300 rues de la
Les nouvelles batailles des noms de rue
Jan 10, 2024
5 minutes
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