Tempête automnale en mer du Nord. Eaux agitées, ciel bas et gris. Les rafales de vent supérieures à 90 kilomètres- heure arrêtent automatiquement les éoliennes belges. « 300 mégawatts de puissance disparaissent d’un coup du réseau électrique. En quelques minutes, la centrale de Coo prend le relais. » L’histoire est relatée par Sébastien Arbola, directeur général adjoint en charge des activités Flex Gen et retail d’Engie, depuis les couloirs de cette installation hydroélectrique septuagénaire.
Située dans la vallée de l’Amblève, entre Liège et la frontière luxembourgeoise, elle est tout aussi capable de mobiliser ses turbines en une poignée de secondes pour compenser un aléa venteux que de remettre sous tension le système national en cas de black-out – ce qui demanderait quelques minutes supplémentaires. Rien d’exceptionnel ici : ces situations sont de plus en plus fréquentes avec l’augmentation