l y a ceux qui ont subtilement fait mine de ne pas entendre, entre la dinde et la bûche de Noël, la perche tendue par leur voisin de table sur « l’affaire Depardieu ». Ceux qui ont annoncé, dès le début des festivités, ne pas vouloir en discuter. « Tout sauf Depardieu », ont-ils déclaré d’entrée de jeu, craignant que l’entente familiale n’explose pour de bon à l’évocation des faits reprochés à l’acteur – trois plaintes déposées depuis 2018 pour viols et agressions sexuelles, une dizaine de témoignages issus d’enquêtes journalistiques concernant des propos et/ou attouchements sexuels dont il se dit innocent, et des images diffusées par le magazine début décembre sur lesquelles le comédien tient régulièrement des propos sexuels insistants, parfois en évoquant une jeune mineure. Et puis il y a ceux, nombreux, chez qui le débat autour de la présomption d’innocence, de la et de la difficile prise en
