es chercheurs japonais viennent d’en détecter la trace au-dessus des monts Fuji et Oyama, entre 1 300 m et 3 800 m d’altitude… Si, expose Gaël Le Roux, géochimiste au CNRS et à l’université de Toulouse. Lessivés dans le sol, les microplastiques gagnent les rivières, puis la mer, où ils se concentrent dans d’immenses gyres océaniques. De là, selon leur affinité avec l’eau, l’air, les algues, ils coulent vers le fond ou sont réémis dans l’atmosphère. Ils peuvent alors y favoriser la formation de nuages, la pluie, et ainsi regagner les sols. La boucle est bouclée.
