Atteinte d’un cancer du cerveau en phase terminale, Liora implore le Hamas de libérer sa fille. Pour un ultime adieu
Après le diagnostic de la maladie de Liora, Noa s’occupait de tout : paperasserie, rendez-vous médicaux… Un boulot à plein temps
Par Nicolas Delesalle
Assise dans un fauteuil en cuir, le bras droit dissimulé sous un large fichu fleuri et le visage diaphane, une mère mourante implore les ravisseurs de libérer sa fille pour qu’elle puisse la revoir une dernière fois avant de s’éteindre. Publiée sur Internet mercredi dernier, deux jours avant la reprise des combats à Gaza, cette courte séquence de moins d’une minute est une bouteille jetée à la mer, un ultime appel au secours. La dame, digne, au regard profond, s’appelle Liora Argamani. Elle est laanniversaire en captivité. Une seule vidéo d’elle a été diffusée depuis son enlèvement. On la voit quelque part à Gaza, buvant une bouteille d’eau, apeurée mais vivante. Elle est l’une des quinze dernières femmes encore otages du Hamas.