Après d’interminables pourparlers, plus d’une soixantaine d’otages ont été libérés par le Hamas. En contrepartie, 150 détenus palestiniens ont été relâchés
Au quatrième jour, enfin, les jeunes Français réapparaissent
« Je n’avais jamais vu autant de rage s’abattre sur des enfants innocents », confiera Gaya, la sœur aînée d’Erez et Sahar. Tous habitaient le même kibboutz de Nir Oz, à 2 kilomètres de la bande de Gaza, où plus de 20 personnes ont été tuées et 80 enlevées. En se cachant, Gaya a réussi à échapper au massacre. Mais sa grand-mère et une cousine ont été tuées, et sa mère, folle dedésespoir, est devenue une des icônes du mouvement pour la libération des otages. Quant à son père, enlevé avec son frère et sa sœur, on ignore s’il est encore vivant. Même chose pour Eitan, emmené sur une moto : son père, blessé, n’est jamais réapparu. Seules sa mère et ses deux sœurs avaient réussi à fuir. Libres, mais prisonnières de la douleur.
Après l’effroi et l’angoisse, l’immense joie des retrouvailles
« Je suis persuadée que sa maman saura le diriger pour qu’il retourne à la vie », disaitJocelyne, la grand-mère d’Eitan. Frappé par des civils dès son arrivée à Gaza, forcé à visionner des vidéos