A peine le pied posé en Israël, la première image coupe le souffle. Dans l’aéroport international Ben-Gourion, déserté de ses 80 000 voyageurs quotidiens, une haie d’honneur attend les quelques visiteurs internationaux: sur une allée de 600 mètres, des rangées de photos des 239 otages capturés par le Hamas le 7 octobre, avec leurs noms, leurs villes d’origine et un seul message: « Ramenezles à la maison! » Une petite fille blonde dodeline entre les visages d’Agam Goldstein, adolescente de 17 ans kidnappée chez elle avec ses deux petits frères, ou de Maya Goren, 56 ans, dont le mari a été tué lors de l’attaque. Seul un mot de son père empêche la petite fille d’embrasser les affiches, qu’elle caresse une à une.
Ces derniers jours, les négociations semblent avancer avec le