Des grottes de Lascaux aux champs chromatiques magnétiques de Mark Rothko, le rouge a servi de fil émotionnel à l’histoire de l’art. Le peintre américain, exposé jusqu’au 2 avril 2024 à la Fondation Louis Vuitton (1), voulait que sa peinture et fasse ressentir, via l’expérience de la couleur, le tragique de la vie. À l’heure où le monde s’embrase de conflits, l’art convoquerait-il ainsi sa teinte la plus cathartique ? confirme le Belge Bertram De Brock, qui dirige avec son père la galerie De Brock, où s’est tenue « Red » (2), une exposition réunissant des oeuvres de Donald Judd, Serge Poliakoff… Quant au Sud-Coréen Yongsun Suh, il vient de présenter à l’Art Sonje Center de Séoul (3) des sculptures, dessins et peintures dont le rouge sert mais aussi
