Migration
Le cinéma d’animation français s’enorgueillit de compter dans ses rangs des nouveaux talents qui lui valent une reconnaissance à l’international : Claude Barras (), Jérémy Clapin (), Rémi Chayé (), Patrick Imbert (). Sans oublier Benjamin Renner, 40 ans, qui a décroché à deux reprises un César pour (2012) et … (2017). Il est aujourd’hui de retour avec, sous la bannière du studio américain, , ), dirigé par Chris Meledandri et basé à Paris au cœur du 15e arrondissement. Cette fois, le rêveur s’intéresse à une famille de colverts qui mène une existence paisible dans un petit étang, un microcosme paradisiaque à l’abri des dangers du monde extérieur. Les canetons s’ennuient et souhaitent rompre leur sédentarité en suivant une nuée d’oiseaux migrateurs qui font route vers la Jamaïque. Au début récalcitrant, le patriarche se laisse convaincre de partir à l’aventure… Coup de cœur pour ce récit initiatique figurant des palmipèdes hauts en couleur et téméraires, qui vont affronter une série d’épreuves et évoluer au gré de leurs rencontres avec des congénères à plumes, des pigeons voyous de Central Park à une batterie de dindes destinées à terminer dans les assiettes d’un grand restaurant. La mise en scène immersive au service d’un scénario inventif équilibre une action trépidante avec de l’humour et de la tendresse.