ASSIMILATION Emmanuel Macron a peur. Peur d’un mot qui dépasse sa pensée, peur d’une phrase mal interprétée, peur d’une émeute qui embraserait le pays. Peur de rester dans l’Histoire comme l’homme de la guerre civile. À l’instar des chefs d’État des pays arabes qui craignent la désapprobation de leur « rue » lorsqu’ils normalisent leurs relations avec Israël, Emmanuel Macron a peur, lui aussi, de sa « rue arabe ».
Alors, pour en tâter le pouls, il quémande les conseils « d’experts en banlieue islamisée » ; et ne trouve rien de mieux que Yassine Bellatar, faux comique et vrai militant islamiste ; la version humoristique de Tariq Ramadan. L’oracle lui intime l’ordre de ne pas se rendre à la manifestation contre l’antisémitisme. Macron obtempère.
Macron sait qu’il est à la tête de deux peuples. Deux, mais ce véritable djihad du quotidien que subissent les Français : insultes, coups, vols, viols, attaques au couteau, trafic de drogue, meurtres.