Si c’était à refaire, ils le referaient. Malgré un salaire modeste, des conditions de travail difficiles, le manque de reconnaissance, une hiérarchie parfois défaillante… Malgré aussi les menaces qui pèsent sur eux, rendues plus prégnantes encore par l’attentat islamiste perpétré dans le lycée Gambetta d’Arras, qui a coûté la vie à Dominique Bernard le 13 octobre dernier. Des enseignants ont confié au JDD leur désir intact de poursuivre leur mission ainsi que leurs raisons d’espérer. Comme Dominique Bernard, ils sont agrégés et travaillent dans des collèges ou des lycées publics. Une voie qu’ils ont choisie délibérément alors qu’ils auraient pu se tourner vers l’enseignement supérieur ou le secteur privé sous contrat. « Après la, confiait, quelques jours après sa mort, un de ses proches au site .
Ces profs qui y croient encore
Oct 29, 2023
4 minutes
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