l reste un maître de l’expressionnisme abstrait outre-Atlantique, celui qui fait dresser les poils avec ses toiles rectangulaires aux couleurs intenses et aux contours délicats. Autant artiste qu’intellectuel brasseur d’idées et d’émotions, Mark Rothko, née Rotkovics en 1903, à Dvinsk, dans l’Empire russe – aujourd’hui Daugavpils en terre lettone –, tient l’affiche cet automne et jusqu’au 2 avril à la Fondation Louis-Vuitton, qui lui consacre la première rétrospective en France depuis celle de 1999 au musée d’Art moderne de la Ville de Paris. Autant dire l’un des événements de la saison artistique, avec 115 oeuvres issues des plus grandes collections institutionnelles ou privées rédigé au cours des années 1940. Commissaire de l’exposition au côté de Suzanne Pagé, directrice artistique de la Fondation, il répond aux questions de L’Express.
