ifficile en passant devant le garage Novo de deviner les trésors qui se cachent derrière son élégant portail. Il suffit pourtant de l’ouvrir pour se retrouver dans un sanctuaire magique hors du temps. Les panneaux et l’outillage qui garnissent cet atelier où les Bugatti sont reines rendent l’instant unique. L’authenticité, la passion et l’atmosphère des lieux renvoient à une autre époque. Une époque où on prenait le temps de bien faire les choses. Une époque où la qualité du travail prenait le pas sur les impératifs économiques. Une époque où la passion de la belle mécanique autorisait les rêves les plus fous. Au milieu de l’atelier, un châssis de Bugatti 57 pratiquement nu reçoit un nouveau faisceau électrique: nous confie le maître des lieux Frédéric Novo qui poursuit: Quand on a goûté aux saveurs des Bugatti, impossible de s’arrêter, même après la retraite. L’anecdote rappelle que la passion de la marque d’Ettore reste profondément chevillée au corps de chaque membre de la famille Novo. Chaque Bugatti qui constitue ce merveilleux garage a forcément sa propre histoire. Frédéric éprouve un sentiment tout particulier pour cette Bugatti Type 37 Grand Prix datant l’Intransigeant Depuis, la Type 37 Grand Prix s’est offert une restauration tout en laissant son apparence dans son jus: Avouez tout de même qu’elle porte ses 97 printemps comme un charme, non? Frédéric et ses troupes se sont sérieusement penchés sur les dessous de la belle quitte à les optimiser : S’y ajoutent une inédite boîte à crabots plus efficace et quelques retouches du châssis : « Depuis sa remise à neuf, la belle bleue a cumulé plus de 2 500 km de vie commune avec Frédéric: Il reconnaît aussi qu’elle est un peu plus sportive qu’à l’origine: Avant de poursuivre d’un air malicieux :
