“LE MANS CLASSIC, C’EST LE PARADIS, POUR NOUS ! ET POUR LES SPECTATEURS AUSSI, J’IMAGINE. ÇA ME MET DANS UNE SORTE DE TRANSE, SURTOUT QU’IL FAUT COURIR AUSSI BIEN DE JOUR QUE DE NUIT. J’ADORE !”
Jan Gijzen, concurrent sur 275 GTB4
lors que le retour de Ferrari dans la catégorie reine de l’Endurance se profile à l’horizon 2023, on aurait pu s’attendre à un véritable festival Ferrari à l’occasion de la 10e édition du Mans Classic, histoire de se remémorer de la plus belle des manières la contribution des pur-sang italiens à la légende du Mans. Bien sûr, avec dix-huit Ferrari réparties sur cinq plateaux (plus trois autos plus modernes engagées dans la course d’Endurance Racing Legends), on ne va pas faire la fine bouche, même si on est loin de l’omniprésence de Porsche (68 autos). Philippe Indekeu, qui oeuvre comme mécanicien chez Gipimotor (un spécialiste des anciennes voitures de course chargé de plusieurs Ferrari engagées), déplore cette rareté : Heureusement, tous les propriétaires d’anciennes Ferrari de course ne sont pas des spéculateurs obsédés par la valeur de leur investissement. Certains n’hésitent pas à les sortir de leur garage sécurisé afin de les faire respirer à pleins poumons ! C’est en tout cas la philosophie de la famille Meier, à explique Diego Meier. Cette année, Diego se partage entre la plus ancienne Ferrari engagée, une 250 MM de 1953 (seule voiture de la marque présente sur le plateau 2), et une 250 GT Short Wheelbase de 1962 engagée sur le plateau 3. «