Quand je pense à 2027, je n’imagine pas Jean-Luc Mélenchon dans la course. Son fantôme de vieux monsieur gagné par la paranoïa et l’aigreur hantera encore quelques mois ses derniers soutiens. Le compte à rebours a commencé. Je ne crois pas non plus que Marine Le Pen puisse un jour entrer à l’Élysée. Elle effectue un sans-faute depuis de nombreux mois. Sa crédibilité est forte. Son image est bonne. Ses idées ont gagné l’opinion publique. Mais le nom Le Pen reste toxique pour beaucoup de Français quoi que la fille cadette de Jean-Marie Le Pen dise, quoi que la trois-fois-candidate à l’élection présidentielle fasse.
Mélenchon, Le Pen, ce combat des chefs sent la naphtaline. Les Français auront envie d’air frais, même si