ANNE HIDALGO ET JEAN-MARC GERMAIN DUO POUR UN SOLO
En pasionaria, elle force sa voix dans l’espoir de réveiller la gauche
Elle se bat pour l’union… et contre le doute, qui s’est immiscé jusque dans son équipe. « Anne n’est ni une oratrice-née ni la reine des punchlines. Sera-t-elle capable de briser le mur du son?» s’inquiètent certains. Pour se faire entendre, la candidate peut s’appuyer sur l’ancrage du PS en régions. Et sur son opiniâtreté. Ce soir-là, elle termine son discours par un retentissant « No pasaran ! ». « Nos convictions seront plus fortes que l’air du temps, martelait-elle quelques minutes auparavant. Oui, je rêve ! Je ne me résignerai pas ! » Le mistral souffle sur le marché de Carpentras, ce
La candidate poursuit cahin-caha son tour de France. À Avignon, un vieux mitterrandien la plaint : « C’est pas une vie, ça ! C’est un chemin de croix »
26 novembre, elle se pelotonne dans sa doudoune, petites mains marbrées tout hésitantes, presque gênées de distribuer ses tracts « Hidalgo 2022 ». Déambulation entre les stands de volailles et de bonnets de Noël, quelques curieux s’agglutinent : « C’est qui déjà ? – Mais enfin… Anne Hidalgo, la maire de Paris.» Et valsent les commentaires sur les embouteillages, la saleté, les ordures, ces images en boucle sur Internet, l’enfer la vie dans la capitale, alors l’imaginer, elle, gouverner la France… «Pas sérieux», dit-on du côté du vendeur de polaires, tout en appréciant le « physique agréable » et « elle, au moins, notent les femmes, c’est pas du trafiqué». Les partisans de Zemmour
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