ANNE HIDALGO EN CAMPAGNE
«La présidentielle, ce n’est pas le chemin du bonheur. Je pourrais rester dans mon bureau de maire de Paris, c’est le plus beau du monde. Je pourrais très bien me contenter d’attendre les Jeux olympiques, en 2024. Ce sera le plus bel événement jamais organisé en France depuis la Coupe du monde 1998. Mais je ne me résous pas à ce que le parti de Jaurès et de Mitterrand s’éteigne comme ça.» Dans le train qui, ce 12 février, l’emmène à Rouen, première étape de son tour de France, Anne Hidalgo justifie sa démarche. On a connu des démarrages de campagne plus enthousiastes. Dehors, la température frôle 0 °C. Le même froid polaire qui enferme la candidate du PS dans les sondages. Pas de quoi la décourager. La maire de Paris se lance en dehors du périphérique et avance masquée, au sens propre comme au sens figuré. Trop tôt pour parler de candidature. Tout juste admet-elle vouloir faire « son devoir » après avoir juré, durant la campagne des municipales, que jamais elle ne se lancerait dans la course à la présidentielle.
La première traversée du périphérique est sans risques. Rouen, la capitale normande, est restée dans les mains des socialistes. Le nouveau maire, Nicolas Mayer-Rossignol, ingénieur normalien de 43 ans formé à l’école Fabius, lui fait bon accueil. Il a convié son voisin du Havre,
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits