Près de 500 000 bombonnes en provenance des Pays-Bas revendues à Nîmes, Lyon, Annemasse ou Nice pour un chiffre d’affaires situé entre 3 et 6,7 millions d’euros sur trois ans. À l’origine de ce trafic hors-norme dont le démantèlement a été révélé lundi dernier après deux ans d’enquête : un petit épicier nîmois soupçonné d’être lié au grand banditisme. L’été dernier, c’est 21 tonnes de « proto » qui ont été saisies dans un entrepôt à Vénissieux, dans la banlieue est de Lyon. Le gérant des lieux a été interpellé pour travail dissimulé.
Deux saisies record parmi d’autres qui illustrent une réalité : depuis trois ans, des réseaux plus ou moins structurés, et parfois déjà impliqués dans la vente de stupéfiants, importent via sur le territoire français.