Deux titres à la « Une » comme deux coups de poing. Une guerre et un pilote, une icône française, tué en course. Soudainement, le Proche-Orient s’est embrasé avec le début du quatrième conflit entre Israël et les États arabes après ceux de 1948, 1956 et 1967. Des deux côtés, on se rejette la faute. Moshe Dayan, ministre israélien de la Défense, déclare : Selon lui, qui promet une l’Égypte a engagé 250 000 hommes, 200 tanks, 700 avions de combat et. Le Caire demande à tous les pays amis et à de condamner l’ et de soutenir la position des nations arabes. En Libye, le colonel Kadhafi garde encore le silence, contrairement à Hassan II, roi du Maroc, qui demande aux croyants observant le ramadan d’ et de venir en aide aux combattants musulmans sur les fronts arabes. La guerre du Yom Kippour intervient le Premier ministre israélien, Mme Golda Meir. À la radio, écoutée par toute une population, les informations sont entrecoupées périodiquement par des messages codés : , . Ce sont quelques-uns des messages destinés à rappeler les réservistes. Ce genre de messages n’avait pas été entendu depuis la guerre des Six Jours, en 1967. (Le conflit prendra fin le 25 octobre à la suite d’un cessez-le-feu imposé par le Conseil de sécurité de l’ONU sous la pression des États-Unis et de l’Union soviétique.)
