a sidération est d’abord abyssale, dominée par l’effroi. Dans ma tête, tourne en boucle : C’est d’autant plus violent que, durant la pandémie, les accompagnants sont bannis des hôpitaux. Mon mari reste dans la voiture et on utilise les caméras de nos smartphones pour qu’il assiste, malgré tout, à mes consultations à distance. C’est capital au regard du flot d’informations auquel je dois faire face, car mes traitements sont lourds : mastectomie de mon sein droit, chimiothérapie, radiothérapie, puis thérapie ciblée et, pendant dix ans, antihormonothérapie, afin de réduire le risque de récidive. À ce choc, s’en ajoute un autre : ma mère est diagnostiquée d’un
« Aujourd’hui, je suis en phase avec moi-même comme jamais »
Oct 04, 2023
4 minutes
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