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De l’encens au oud, un parcours olfactif aux effluves millénaires

’EST À LA FAVEUR D’UN STAGE d’été chez Charabot, à Grasse (Alpes-Maritimes), qu’à 20 ans Christopher Sheldrake a vu son destin s’écrire dans le parfum. Devenu un nez de renom, il collabore avec Chanel, Quest, et surtout Serge Lutens, pour lequel il crée nombre de flacons emblématiques, dont le révolutionnaire , premier parfum boisé féminin. Sa fascination pour les à l’Institut du monde arabe (IMA), pensée par Hanna Boghanim et Agnès Carayon. Le parfum, Sheldrake est tombé dedans au berceau puisqu’il est né à Madras, où son père dirigeait une usine d’extraction d’épices. « En Inde, j’ai construit, très jeune, un langage olfactif constitué de mémoires: les effluves de teck et de santal des meubles, l’ambre des plages au soleil couchant, les forêts d’eucalyptus dans les collines de Kodaikanal, les épices des marchés en plein air… » Quand il rentre en Angleterre à l’âge de 11 ans, « où il y avait beaucoup moins d’odeurs », il a « une conscience très claire » de ce changement olfactif. « Le métier de parfumeur, c’est cela: ramener l’odorat dans le conscient. »

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