uel drame se noue au numéro 41 du quai d’Orsay, à Paris, en cet après-midi de septembre ? Arme de poing à la ceinture, silhouette de lutteur, le commandant Olivier est debout au milieu d’un grand appartement. Le même homme était à Angers, en 2018, pour raisonner un gilet jaune retranché avec des explosifs autour du cou. Et à Condé-sur-Sarthe, en 2021, pour un terroriste qui venait de poignarder des gardiens de prison. Dans cet immeuble dressé face à la Seine, le négociateur du Raid échange cette fois avec un homme d’une soixantaine d’années. « J’en ai marre, je suis à bout, hurle ce dernier, voix tremblante, une paire de ciseaux portée à son cou. Qu’est-ce que vous me proposez comme logement ? Sans solution, je me tranche la carotide ! » « On s’arrête là,
RAID ET GIGN AU SECOURS DES MAIRES
Oct 05, 2023
5 minutes
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