Voilà un mot qui, par les temps d’ensauvagement qui courent, ne connaît visiblement pas la crise! Il ne quitte plus, voire ne font décidément plus l’affaire. pourrait à la rigueur convenir, mais gageons qu’il se trouvera des apôtres de la cause animale pour faire valoir, non sans raison d’ailleurs, que l’homme reste d’assez loin le meilleur dès qu’il s’agit de raffiner dans l’innommable et le sordide. On a donc ressorti des tiroirs cette bonne vieille laquelle s’était plus ou moins fait oublier, avec l’espoir qu’une utilisation abusive, comme c’est trop souvent le cas, ne la rendra pas bientôt triviale! Un seul ennui, mais de taille: les antécédents étymologiques du vocable. Faut-il vraiment rappeler ici que le barbare était jadis tout ce qui n’était pas grec pour Athènes, tout ce qui n’était pas romain pour Rome? Une dimension résolument xénophobe qu’il n’est sans doute pas opportun de remettre au goût du jour dans ce contexte de méfiance exacerbée envers tout ce qui nous vient d’ailleurs…
Barbarie
Sep 28, 2023
1 minute
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