ne conversation cet été: voici le dernier échange avéré entre le président français Emmanuel Macron et le roi du Maroc Mohammed VI. Ce moment aura-t-il été l’occasion d’une invitation au royaume, comme l’évoquait ce week-end la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna? Rien n’est moins sûr, tant le royaume chérifien s’est empressé de démentir toute visite inscrite à l’agenda officiel. Pourtant, tout avait bien commencé entre les deux hommes. Un mois à peine après son investiture en 2017, le tout nouveau président français s’envolait pour Rabat. Il avait alors pour délicate mission de restaurer des relations qui s’étaient envenimées durant le quinquennat Hollande. En février 2014, l’inculpation pour faits de torture d’Abdellatif Hammouchi, le patron des renseignements marocain, proche du roi, avait jeté un froid glacial sur les relations (Editions Tallandier). La brouille durera presque deux ans, avec la conséquence grave de priver le renseignement français des informations de la sûreté marocaine. Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, s’était alors déplacé à Rabat et avait décoré ce même Hammouchi… de la Légion d’honneur. Mais cela n’a pas suffi, comme le note Pierre Vermeren, « quelque chose a été cassé jusqu’à la fin du mandat de François Hollande ».
France-Maroc: comment se réconcilier
Sep 21, 2023
5 minutes
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits