our la première fois, un mouvement signalant l’arrivée d’un séisme a été identifié : dans les”, explique Quentin Bletery, du laboratoire Géoazur, à Nice. Avec son collègue Jean-Matthieu Nocquet, le chercheur a analysé 90 séismes récents de magnitude supérieure à 7 : les positions GPS de plus de 3 000 stations géodésiques voisines ont été étudiées, toutes les 5 minutes durant les 48 heures précédant la catastrophe. De quoi observer qu’au cours des 2 dernières heures, ces stations accélèrent globalement dans une direction cohérente avec le futur glissement. Reste un hic : ce signal est encore trop subtil pour être détecté dans un événement individuel. Il faudrait que la précision des GPS augmente d’au moins 100 fois.
