ouxor, Pagode, Eldorado, Trianon… Autant de salles mythiques qui firent rêver des générations de Français, le temps d’une séance, d’un esquimau chocolat-pistache ou d’un baiser volé. Certaines ont disparu. D’autres ont tenu bon, bravant les mille et une révolutions du 7e art (VHS, DVD, streaming…) L’Hexagone comptait quelque 5 000 cinémas à la Libération. Il en reste 2 000 aujourd’hui. Et pour cause: la fréquentation est passée de 370 millions de spectateurs en 1950 à 160 millions l’an dernier. Si le grand écran n’est plus le seul moyen de voir un film, le cinéma résiste, car rien ne vaut les salles obscures pour rire, frémir ou pleurer… ensemble. Un patrimoine longtemps négligé, qui ne fit l’objet d’aucune protection particulière. Voilà pourquoi nombre de salles, parfois remarquables, ont disparu pour être reconverties… « », chantait Eddy Mitchell dans . Par bonheur, art.
