Quelques pages d’une œuvre suffisent parfois à inspirer une adaptation au cinéma. Ainsi, un de Bram Stoker a suggéré ce en l’occurrence un extrait du chapitre 7: le journal de bord du bateau transportant le célèbre vampire jusqu’en Angleterre. On pouvait redouter cette relecture, eu égard à sa production chaotique (plusieurs réalisateurs ont quitté le navire en cours de route), mais, malgré un cahier des charges « politiquement correct » limitant la puissance du film et une interprétation un peu plate, le Norvégien André Øvredal a su tenir sa barque et renouveler le mythe grâce à un climat anxiogène à souhait, une reconstitution crédible, une créature graphiquement réussie et – c’est le principal – de vrais beaux moments de frousse.
Les dents (pointues) de la mer
Aug 24, 2023
0 minutes
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits