ans un centre de réhabilitation de Lviv, près de la frontière polonaise, Dmytro est allongé sur une table de kiné. D’un poste de radio s’échappe la chanson (« Bakhmout, la forteresse ») du groupe ukrainien Antytila – hommage à la ville ukrainienne du Donbass, théâtre de terribles combats depuis un an. Le trentenaire tapote le sol du pied droit, en rythme. Sa jambe gauche, amputée au niveau du genou, reste statique. Dmytro l’a sacrifiée à Bakhmout, avant que la ville ne tombe aux mains des Russes. « J’ai été blessé par une mine le 1er février. Le 3, cette chanson sortait à la radio, je l’entendais en boucle quand j’étais en soins intensifs à l’hôpital, raconte Dmytro.
Une génération au front
Aug 24, 2023
4 minutes
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