Al’image de la couverture de son premier disque en solo qui la voyait poser avec un violon dans chaque main, Chouchane Siranossian fait partie de ces musiciens qui choisissent de ne pas limiter leurs horizons. Des premiers pas à Romans-sur-Isère, où elle passe son enfance, à sa rencontre avec Reinhard Goebel, sa trajectoire dessine avec la même souplesse que son archet une personnalité chaleureuse, un esprit curieux ne se reposant jamais sur le confort de ses acquis.
J’ai commencé le violon très tôt, dans une famille de musiciens. Mon père est chef d’orchestre, ami de Tibor Varga avec qui j’ai eu la chance de prendre mes premiers cours à l’âge de quatre ans. Illes manuscrits et traités – avant de commencer à jouer du violon baroque. Jusqu’en 2013, je l’ai suivi partout, suis devenue son assistante.