Le Journal du dimanche

Le LBD au tribunal

« On recule, on se fait caillasser, on ne se défend plus… mais au moins, on ne risque pas de dormir en prison. » Depuis quelques mois, Baptiste, policier à Bordeaux, a raccroché le lanceur de balles de défense (LBD), et il est loin d’être le seul : ces derniers temps, ils sont très nombreux dans la police à avoir décidé de ne pas renouveler leur habilitation – souvent obtenue sur la base du volontariat – pour l’utilisation de cette arme intermédiaire, qu’ils appellent entre eux « lanceur 40 ».

Le LBD n’a plus vraiment la cote et cela tranche avec l’accueil enthousiaste réservé il y a. À l’époque, les émeutiers sont surpris par la riposte des forces de l’ordre, qui tirent précisément, à 50 mètres, avec 200 joules de puissance. Quelques polémiques et mobilisations d’associations plus tard, les armes atteignent 70 joules (après être descendues jusqu’à 30) et ont perdu 20 mètres de portée. commente un CRS, Or, les règles sont claires : le tireur doit privilégier le thorax, les membres inférieurs ou supérieurs, mais en aucun cas la tête. Cela arrive pourtant, comme récemment à Marseille.

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