Après le succès des W114/115, Mercedes continue sur la même voie avec la série 200/300, type W123 dans le jargon interne. Derrière une ligne classique se cachent des caractéristiques techniques modernes, avec des freins à disque aux quatre roues, un train avant à double bras de suspension et une prise en compte de la sécurité encore peu courante à l’époque. Zones de déformation programmée, feux arrière antisalissures, ceintures à enrouleur, la nouvelle venue protège ses occupants comme personne, Volvo mis à part. Mais c’est surtout la solidité du modèle qui va le faire entrer dans la légende. Sept couches de peinture, de la cire de protection dans les corps creux mais aussi et surtout des moteurs capables d’atteindre le million de kilomètres, l’allemande va sillonner le monde durant des décennies. Revers de la médaille, elle a souvent été usée jusqu’à la corde, avec un entretien inversement proportionnel aux kilométrages atteints.
Déclinée en coupé, break et version longue, elle va très vite être proposée dans une large gamme, de la paisible monture de taxi à l’élégant coupé 6-cylindres. Après l’arrivée de nouveaux moteurs courant 1980, elle sera timidement retouchée pour le millésime 83. De quoi lui permettre de