on nom évoque des horizons lointains, l’Orient, les effluves d’un ailleurs inaccessible et mystérieux. Dérivé du latin médiéval « safranus », il est lui-même emprunté au mot persan zar-parân, contraction de « zar » (or) et de « par » (plume). Soit littéralement : à plumes dorées. Présenté en fines lamelles, des cheveux d’ange rubescents puis d’un rouge vif presque incarnat, le safran intrigue et désarçonne. Non par son odeur, sombre, épicée avec une petite touche miellée ; ni par son goût, plutôt amer, mais qui, comme pour les grands vins, possède, selon le terroir, son caractère propre et une harmonie d’arômes singulière. Non. Ce qui intimide avec le safran, c’est son prix, déraisonnable au prime abord, 35 000 à 40 000 euros le kilo.
AUX ORIGINES DU SAFRAN
Aug 03, 2023
4 minutes
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