éunir l’univers de l’artisanat et celui de l’art, voilà une idée qui a tôt fait d’inspirer le photographe Frederico Martins et Luís Onofre, président de l’association Apiccaps. Leur dessein? Recréer, par le truchement de José Malhoa, avec son guitariste bohème séduisant une femme de mauvaise vie; celle du d’Almada Negreiros, figurant l’écrivain en pleine réflexion; ou celle du paysan allongé dans la paille de l’ de Júlio Pomar. Des personnages d’un autre temps qui ont en commun une certaine ce sentiment de délicieuse mélancolie. Le savoir-faire des Portugais dans le domaine de la maroquinerie et de l’industrie de la chaussure n’est plus à démontrer. En plus de soutenir l’éthique et le développement durable, Apiccaps pose la question: et l’alliée des artistes? Par sa transmission, la culture agit sur l’identité et le comportement humains, elle aiguise notre esprit critique et in fine enrichit le corps social. Cette démarche rappelle l’importance de l’héritage esthétique du Portugal, son influence sur les artistes contemporains et pérennise ce beau patrimoine. Pour Luís Onofre, Entre hier et aujourd’hui, cette série honore la culture de tout un pays et l’offre au regard du monde. Opération réussie!
L’art du contre-pied
Jul 07, 2023
1 minute
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