Inès Weber part de son expérience: ces hommes et femmes qui viennent dans son cabinet. Ils n'ont pas de pathologies psychiatriques, mais ils ne vont pas bien, il leur manque « quelque chose ». Ils ont souvent « tout bien fait », mais cela ne suffit pas. Partant de ce constat, la est exigeant, il se veut théorique et pratique. Elle analyse non comme une tendance anecdotique mais Mais est-elle légitime? Bien sûr, devenir « qui on est » se révèle un enjeu de tout temps: du de Dieu à Abram au de Pindare. Mais aujourd'hui, libérés de la religion, nous sommes plus libres mais tragiquement seuls, et cette quête peut entraîner le pire comme le meilleur. Le pire, c'est l'ego, le meilleur: le Soi. Dans notre monde matérialiste à l'extrême, . L'avertissement de la psychologue est cinglant: Être soi, c'est d'abord se trouver pour être meilleur pour le monde. En cela, Inès Weber critique le développement personnel qui n'est souvent qu'une démarche autocentrée pour être plus en phase avec ce monde ultra-normé qui nous fait croire à la personnalisation. Une technique marketing qui n'est qu'un leurre. Il nous faut donc chercher, développer non l'ego mais le Soi et devenir selon le concept de Maslow, animée par des Nous pouvons y parvenir par la médiation sans objet, avec objet, et puis nous les connaissons tous, ces percées de l'être, ces moments où nous sommes alignés, où nous nous sentons pleinement là en étant comme dans une bulle. Ce sont eux qui indiquent le chemin.
LE MOI EN QUESTION
Jun 29, 2023
2 minutes
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