Talking Heads
LA SÉPARATION des “Têtes parlantes” a été officielle en 1991 mais couvait depuis quelque temps et la mainmise de David Byrne sur tout ce qui pouvait concerner le groupe, au grand dam des autres membres. Et quand ceux-ci ont envisagé de tourner en 1995 sous le nom du groupe mais avec un autre chanteur, Byrne les a attaqués en justice! “[David] est incapable de réciprocité en amitié, lâchera la bassiste, Tina Weymouth, en 2005. Couper les ponts une fois que quelque chose ou quelqu’un a servi son propos ou qui est perçu comme une menace pour son ego a toujours guidé son sens des relations.” Plus récemment, Byrne a monté une comédie musicale à succès à Broadway où bon nombre des chansons de Talking Heads figuraient au programme. Aucun de ses anciens partenaires n’y a assisté. “J’aurais adoré y aller, mais je n’allais pas m’y pointer sans y être invité, racontera le batteur Chris Frantz à Rolling Stone, en 2020. J’en ai vu quelques bouts sur YouTube et c’est tout. Il aurait quand même été fort improbable qu’il puisse monter un show à Broadway sans chansons des Talking Heads.”
Cream
LE TRIO n’a duré que trois ans, mais cela a dû paraître une éternité pour Eric Clapton. Tout ça parce que le batteur, Ginger Baker, et le bassiste se détestaient, une acrimonie qui remontait à l’époque de leur collaboration au sein de The Graham Bond Organisation, où il n’était pas rare qu’ils se battent sur scène. Clapton décide de passer outre dans un premier temps, tant ils constituent un temps, en effet, la “crème” de l’univers rock, et que cette tension engendre des concerts incroyables. Mais cela n’est pas appelé à durer et, vers 1968, Clapton est à deux doigts de la dépression nerveuse à devoir sans arrêt jouer les médiateurs. “C’était comme si j’étais dans une situation de confrontation permanente, expliquera-t-il en 2004. La moitié de mon temps était consacrée à essayer de ramener la paix. Je rentrais chez moi et appelais Robert Stigwood, notre manager, pour lui dire: ‘Sors-moi de là, ces types sont tarés. Je ne comprends pas ce qu’il se passe et je n’en peux plus.’”
Pink Floyd
que Pink Floyd était “dans le dur” à la naissance de en 1983, il suffisait de s’attarder sur les crédits de l’album pour que les choses… s’éclairent. , pouvait-on ainsi y lire. Aucune mention n’est faite de Richard Wright aux claviers, vu que Roger Waters lui a indiqué la, paru trois ans plus tôt. Inutile de dire que David Gilmour ne goûte que modérément d’être réduit à un rôle de guitariste en soutien de Waters. Le groupe ne partira pas en tournée après l’album, et Waters quittera le groupe deux ans plus tard, engageant une longue et pénible bataille juridique et dans la presse à l’annonce du désir des autres membres de poursuivre sans lui. s’emportera Waters dans en 1987, alors qu’il peine à remplir les salles en solo, quand son ancien groupe affiche complet dans les stades ou les hippodromes. [qui se balance]
