es proches de Marine Le Pen à une manifestation identitaire, des soupçons qui pèsent sur des groupuscules nationalistes dans l’incendie du domicile d’un maire, un rapport parlementaire à charge sur ses liens avec la Russie… Le Rassemblement national (RN) n’a pas fêté son anniversaire sous les meilleurs auspices, le juin. Mais le mauvais vent qui a soufflé sur ses cinq bougies n’est pas non plus de nature à inverser la dynamique. Dans notre dernière étude Ifop-Fiducial, le RN surclasse nettement ses adversaires, paraissant la meilleure opposition à Emmanuel Macron aux yeux de 38 % des sondés. Et les attaques, comme le parti « héritier de Pétain » d’Élisabeth Borne, glissent comme l’eau sur les plumes d’un canard. « Ce genre d’argument ne fonctionne plus que marginalement, car Marine Le Pen a fait beaucoup de pas de côté depuis son arrivée à la tête du parti », en 2011, analyse le directeur général de l’Ifop, Frédéric Dabi.
