Betty et François avaient à de multiples reprises alerté son collège du harcèlement dont leur fille de 13 ans était victime. Personne n’a su réagir
Une enfance heureuse dans un milieu aimant. Mais en classe de 4e, sa vie devient un enfer
Elle a décidé de ne pas souffler ses 14 bougies. Pourtant, jusqu’à la rentrée de septembre, tout allait bien pour la jolie Lindsay. Cette bonne élève a plein de camarades, un beau-père qu’elle considère comme son père et une mère complice à qui elle dit tout. Elle lui a tout de suite parlé des insultes et parfois même des coups subis avec Maïlys, sa meilleure amie. Aujourd’hui, celle-ci se sent toujours en danger. La mort de Lindsay n’a pas suffi à arrêter le déferlement de haine : le cyberharcèlement continue sur elle.
Elle fait croire à ses parents qu’elle ira à l’anniversaire d’une amie. Mais auprès de celle-ci, elle s’est décommandée
Attends, papa. J’ai un truc à faire, j’en ai pour cinq minutes. Si je mets la musique fort, les voisins ne diront rien ? » C’est la dernière phrase que Lindsay a prononcée, ce vendredi 12 mai. « Papa », c’est François, son beau-père, qui l’a élevée comme sa propre fille. Elle lui rend bien son affection, même si parfois elle lui jette à la figure un « tu n’es pas mon père ! ». François est loin de se douter qu’un cataclysme est sur le point de se produire alors qu’il s’affaire dans la cuisine. Le dîner est sur le