Un peu dinosaures déjà, pas si seniors encore, ils se prêtent de bonne grâce, main dans la main et bons copains, au jeu de la promotion. Après tout, Sabine Azéma et Eddy Mitchell se connaissent bien. Plein de douceur et d’ironie, le couple qu’ils incarnent dans Wahou !, la nouvelle comédie de Bruno Podalydès, fait écho à celui qui, voici presque trente ans, s’était trouvé dans Le bonheur est dans le pré (1995), le classique d’Étienne Chatiliez.
Dans Wahou !, vous êtes un couple qui cherche à vendre sa maison. Avez-vous déjà vécu des expériences immobilières étranges ?
Eddy Mitchell : Oh que oui ! Pas directement mais pour ma fille cadette, qui, dernièrement, a changé au moins six fois d’appartement. Comme c’est moi qui signais le chèque, j’étais aux premières loges. Il a fallu rencontrer des agents immobiliers, des acheteurs, des vendeurs, souvent charmants au demeurant. Le truc bizarre, c’est quand ils arrivent avec leurs disques et demandent des dédicaces… Même le jour de l’enterrement de mon père, on m’a fait le coup. Là, j’avais envie de leur foutre des tartes !
Je n’ai pas du tout l’âme d’une propriétaire, ça m’angoisse. J’ai eu la possibilité d’acheter, mais j’ai toujours préféré louer. J’ai besoin de savoir que je peux quitter un endroit dès le