« Allez, on y va! On va réveiller le corps tranquillement, propose Maïva Hamadouche. On monte les genoux devant, droite, gauche, droite, gauche, on fait des rotations en demi-cercle, maintenant on déverrouille les hanches, avec un maximum d’amplitude… C’est bien, puis on déverrouille les coudes en alternance et on commence à sautiller sur place, on respire bien, on ne se bloque pas, chacune à son rythme. » La leçon d’une heure et demie démarre sur un rythme soutenu. « Balèze l’échauffement, ça fait longtemps que je n’ai pas fait de sport », souffle en souriant Marie. « Pas de souci, rien n’est obligatoire, s’il y a trop de fatigue, tu laisses passer le mouvement », la rassure aussitôt la boxeuse professionnelle, qui est également policière. À ses côtés, elle motive Virginie, la seconde élève, qui se concentre sur les mouvements: « C’est très, très bien, ce que tu fais. »
Une fois par semaine, la explique Nathalie Cornu, la directrice du centre. Ce jour-là, l’échauffement vient juste de se terminer que les sourires et l’énergie illuminent déjà les visages de Marie et Virginie. Il est temps de mettre les gants pour passer à l’entraînement. Direct, crochet, uppercut… les deux apprenties s’initient aux techniques. explique Maïva. Virginie fait un direct, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix. Elles passent à l’uppercut. Marie envoie des coups de plus en plus fort sur le gant de la boxeuse.