Quel est votre premier souvenir automobile ?
Je pense que c’est la 203 de mon grand-père. J’étais vraiment tout petit! Un peu plus tard, j’ai commencé à conduire sur les genoux de mon père dans une 404 bleu marine. Ça se passait à Cérans-Foulletourte, à une vingtaine de kilomètres du circuit où j’ai passé toute mon enfance. Mes parents n’étaient pas vraiment amateurs d’automobiles. En revanche, mon grand-père maternel était un passionné! Il est né en 1900 et a connu tous les débuts de l’automobile. Il travaillait dans un garage Peugeot et nous a emmenés, mon frère et moi, aux 24 Heures. Chez lui, il n’y avait que des revues automobiles. Avec mes parents, nous y allions souvent. Nous empruntions d’ailleurs la ligne droite des stands qui était encore ouverte à la circulation à l’époque. C’est comme ça qu’est venue ma passion. Mon grand-père a du reste failli disputer les premières 24 Heures du Mans en 1923, mais ma grand-mère s’y est totalement opposée, estimant que c’était trop dangereux!
Quand avez-vous assisté à vos premières 24 Heures du Mans ?
Je pense que mon grand-père m’y a emmené avant, sur ses épaules, mais mes premiers souvenirs du circuit remontent à 1966. Une fameuse année ! Depuis, je n’en ai pas raté une édition ! En 1977, l’année de mon concours de médecine, j’avais des examens le vendredi et le