LE DOSSIER • LES PLUS BELLES MAISONS D’ÉCRIVAIN
Né en 1895 « sous le Garlaban couronné de chèvres », Marcel Pagnol conte son enfance avec une grande économie de mots, qui sont pourtant d'une force évocatrice extraordinaire. L'homme a voulu être enterré à La Treille, un village marseillais « aux tuiles rougeâtres d'une longueur antique ». Sa placette ombragée de mûriers, « plus petite qu'une cour d’école », avait une fontaine « qui parlait toute seule », écrit-il dans La Gloire de mon père (1957), le premier et le plus célèbre de ses quatre « Souvenirs d'enfance ». La Bastide-Neuve, la maison de vacances que Joseph, le père de Marcel, décida de louer en 1904, se trouvait à la sortie du village.