Des symboles à la pelle. Entrer dans l’antre de Rima Abdul Malak, c’est un peu vivre une Journée du patrimoine avec quelques mois d’avance, tant elle est incollable sur la moindre dorure au plafond. Mais c’est aussi avoir une vue d’ensemble, concentrée, de son patrimoine politique, culturel, génétique. De ses spécificités qu’elle semble vouloir à tout prix nous (dé)montrer, dans un flot de paroles difficile à freiner : du bureau utilisé en son temps par François Mitterrand – « quand j’écris là, ça me fait quelque chose… » – à une lithographie offerte avec l’artiste franco-libanaise Zeina Abirached, en passant par La Bible du Hellfest et la bande dessinée Mortelle Adèle.
La ministre de la Culture a eu peu de temps pour s’imaginer ici et enfiler ses nouveaux habits. Une nuit, précisément, durant laquelle elle peina à trouver le sommeil.